Il est une rumeur qui voudrait que par décision de Max Taylor, Commanding officer de la 101st Airborne, une seule Congressional Medal of Honor n'aurait pu être attribuée pour toute la campagne de Normandie dans toute la division. Cette supposition est attestée par la découverte récente d'une recommandation signée du Colonel Howard R. Johnson, CO du 501st PIR, pour l'attribution de la MoH à Francis L. Sampson, chapelain du régiment, pour ses actions à Basse Addeville les 6 et 7 juin 1944. Cette recommandation a été désapprouvée par Taylor, qui l'a changée en DSC. Francis L Sampson est né le 29 février 1912 à Cherokee dans l'Iowa. Université Notre dame puis le séminaire de Saint Paul dans le Minnesota où il est ordonné prêtre le 1 juin 1941.
Moins d'un an après avoir été ordonné prêtre, Francis L. Sampson reçoit de son évèque de Des Moines, l'autorisation d'entrer à l'armée en 1942. Il suit à partir de là les cours de l'Ecole de Chaplains" à Harvard. Sans trop savoir où il mettait les pieds, il se porte volontaire pour les paratroops, ne pensant pas une seule seconde qu'on pourrait lui demander de sauter d'un avion en parfait état de marche. Il se retrouve pourtant début 1943 à la Parachute School de Fort Benning où il suit sans faveur aucune les 4 étapes de la formation de parachutiste, avec à la clé ses 5 sauts et ses wings. Il est alors envoyé à camp Mackall le 7 juin 1943 où le 501st Parachute Infantry Regiment est à l'entrainement sous les ordres du terrible Howard "Jumpy" Johnson. Un an plus tard, dans la nuit du 6 juin, il saute en Normandie avec le 501 et atterrit dans la Douve. Il prend en charge une aid station établit dans une ferme à Basse Addeville. Les allemands du 6 FJ s'emparent de la ferme. Deux FJ le plaque contre un mur et vont l'abattre quand un jeune sous offiicier Bavarois lui sauve la vie. Il s'active 3 jours à aider du mieux qu'il peut les 18 GIs blessés dans la ferme jusqu'au retour de son régiment. La ferme aura entre temps été pratiquement rasée par des bombardements, tuant en s'écroulant nombre de blessés. Sampson travaillera ensuite comme medic au Château Colombières, jusqu'à ce que là aussi les murs ne s'éffondrent sous les bombardements de la luftwaffe.
On apprend aussi d'une étude récente que le célèbre Major Dick Winters n'aurait JAMAIS été recommandé pour la MoH pour son action à Brécourt, mais bien pour une DSC, qu'il a effectivement reçue. Cette découverte met probablement fin aux démarches pour lui obtenir la MoH, car une médaille ne peut être "upgradée" rétrospectivement.