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| Sujet: Pathfinder d'exception, Paul Demciak Mer 7 Nov 2012 - 21:26 | |
| - gennaker a écrit:
- Paul Demciak, B/508th Pathfinder medic (Normandie) Plane #16. (1/508)
J'étais Pathfinder avec le 508 PIR, 82nd Airborne. J'ai sauté en Normandie d'un C-47 juste avant minuit le 5 juin 1944.
Nous avons atterri à l'ouest de Ste Mère Eglise et avons tout de suite été pris sous le feu allemand. Les balles traçantes remplissaient le ciel, et j'ai prié pour que mon parachute ne s'enflamme pas.
Je n'étais pas trop inquiet car nous avons sauté de 300 pieds (91 mètres). il faut environ 100 pieds (20 mètres) à un parachute pour s'ouvrir. J'ai jeté un coup d'oeil vers mon parachute, puis un coup d'oeil vers le bas... et j'ai touché le sol.J'ai atterri en compagnie d'un groupe de 9 hommes et officiers, sous des tirs sporadiques. Alors que nous balisions la drop zone, les allemands nous ont jeté des grenades. j'ai reçu un éclat à la jambe; Puis j'ai reçu une balle dans le coude. Nous étions encerclé. J'ai jeté ma carabine et mon poignard dans les bois, et ai été fait prisonier. On m'a fait monté dans un camion avec d'autres POWs au nord est de la Douve, toujours à l'ouest de Ste Mère. Les allemands nous ont mené en convoi vers l'est. Un chasseur américain a pique sur notre convoiON s'est arrêté et l'avion a mitraillé tous les camions. Toust le monde s'est précipité dans les fossés. J'étais le dernier à sortir et au moment de sauter hors du camion, j'ai été touché à l'épaule droite. Je suis tombé du camion, me blessant à la tête. Après cette attaque, les allemands nous ont conduit à Rennes, Stalag 321, où on m'a soigné. Quelques semaines plus tard, et après une marche forcée de 25 milles, on nous fait monté dans un train.Pendant plis d'une semaine, on a essayé de rejoindre l'Allemagne. Une nouvelle fois, les chasseurs américains nous ont attaqué et j'ai été blessé de nouveau, à l'avant bras droit.On m'a emmené avec d'autres blessés dans un hopital militaire à Tours. C'est là que les allemands ont voulu m'amputer du bras. J'ai sauté de la table d'opération en hurlant "Non! Non!". Le physicien allemand a alors placé une attèle en fil de fer et a bandé ma blessure avec du papier crépon. On est ensuite parti pour Toulouse. Le 2 septembre 1944, je me trouvais dans un hopital allemand avec deux autres POWs américains, quand nous avons entendu des coups de feu dans les jardins de l'hopital et dans les couloirs. Quand on a ouvert la porte de la chambre, on est tombé sur des résistants français qui venaient de tuer les sentinelles allemandes et les avaient jeté dans les couloirs d'ascenseurs. Tous les POW's de l'hopital furent évacués à bord de trois ambulances vers un entrepôt à la sortie de Toulouse.
Le 4 septembre, on nous a présenté des agents anglais et américains du MI-5, ainsi que des officiers de la résistance française.Ils nous ont dit que 9 POWs s'envoleraient le lendemain vers la sécurité. Le 6 septembre à 4 heures du matin, on nous a réveillé et mené vers un grand champs que la résistance avait sécurisé. Ils avaient garé des voitures tous phares allumés pour baliser la piste Un Dakota anglais avec un équipage anglais a atterri sans encombre. On a décollé et j'ai senti qu'on était touché par des armes de petit calibre. Quelques heures plus tard, nous atterrissions à Naples. Après une vingtaine d'opérations, j'ai récupéré de ma blessure au bras. J'ai essayé de rester dans l'armée, mais ma blessure était trop handicapante. J'ai donc fait carrière dans l'administration fédérale
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