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Messages : 10749 Date d'inscription : 25/01/2012
| Sujet: Paras hors zone... Jeu 8 Nov 2012 - 21:15 | |
| - gennaker a écrit:
- Dans l'après midi du 18 septembre 1944, lors de la seconde journée de l'opération Market Garden, deux planeurs Britanniques Horsa survolèrent la petite ville d'Oisterwijk, dans le centre des pays Bas, à l'est de l'axe Eindhoven-Nijmegen non loin de Son. Soudain, les câbles de liaison furent largués, et les deux glders plongèrent derrière une forêt d'arbres. Les planeur attérirent sur un vaste herbage appelé kampina. Dans chacun d'eux, 27 paratroopers américains. En réalité, 48 américains et 6 polonais. En quelques minutes, les habitants d'Oisterwijk arrivèrent sur zone et entourèrent leurs libérateurs. Mais les soldats étaient loins de leur Landing Zone, et avaient attéri en teritoire toujours occupé. leur commandant jugea que rejoindre l'étroit corridor défendu par les US Airborne était une opération trop risquée. La résistance Néerlandaise se proposa de cacher les parachutistes dans les granges avoisinantes construites dans les forêts de bruyères. .
Les Résistants Hollandais se trouvèrent vite confrontés à la difficulté de nourrir cet important groupe d'hommes. Un cochon fut ainsi tué chaque jour, et les morceaux cachés et transportés dans de grands bidons de lait au nez et à la barbe des patrouilles allemandes. Des paysans du coin apportèrent aussi de la nourriture ; un boulanger apporta 60 petits pains chaque jour tandis qu'un autre hommes apportait 20 livres de beurre par jour. Malgré tout, cela est à peine suffisant et le rationnement est de rigueur. Bientôt, trois pilotes de glider contrait eux aussi à attérir en territoire occupé son amenés par la Résistance. Le 10 octobre, 46 américains, 3 anglais, un polonais et un Néerlandais rejoignent ce groupe qui comprend à présent 105 individus. Le 21 octobre, 47 anglais et Canadiens sont amenés par la résistance. 152 soldats alliés sont donc cachés dans cette forêt de bruyères en limite d'Oisterwijk. Les allemands ont eu vent de la présence de parachutistes dans le secteur mais ne parviennent pas à les localiser. Un officier allemand prend contact avec la Résistance et offre de se rendre, si la résitance accepte de le cacher. Les membres de la Résistance acepte et l'officier se rend, en compagnie de trois autres soldats. il amène avec lui une charrette chargée de 2 tonnes de viande et de 5 000 cigares.
Le 24 octobre, les troupes alliés approchent de Boxtel et les paras isolés décident d'aller à leur rencontre. Ils font leur jonction à Boxtel récemment évacué par les allemands.
Civils Néerlandais et troopers à leur libération, 6 semaines après leur attérissage...
- gennaker a écrit:
- Hello Jo! What's up?
Il y a eu pas d'incidents de ce genre, tant en Normandie que pour Market. Les causes sont souvent accidentelles, les ne des Waco étant assez fragiles et ne résistant pas à la traction.
Un bel exemple est narré par l'exxxxxxxcelllllent Patrick Elié sur son nom moins exxxcccellllent fofo....
Je le cite :
" Le T/Sgt. Edward Shimko de Cleveland dans l'Ohio, peloton de mortiers de 81mm de la Headquarters Company du premier bataillon du 325th GIR, était à bord d'un planeur Waco CG4-A avec ses hommes pour la mission Galveston. Lors du décollage ils entendirent un bruit sourd comme si le planeur avait heurté quelque-chose sur la piste. Le problème devient évident une fois qu'ils eurent décollé ; De l'air pénétrait dans le compartiment où étaient installés les hommes. Un loquet reliant le nez du planeur au fuselage avait cédé et un trou commençait à s'ouvrir entre eux et le pilote.
Shimko pris sa ceinture et essaya de retenir le nez du planeur en contact avec le sol du compartiment. Les hommes réagirent aussi rapidement et utilisèrent des sangles d'arrimage. Le pilote s'aperçut lui aussi du problème, largua sa remorque et fit demi-tour pour se reposer de l'aérodrome d'où ils venaient de décoller.
Une fois au sol Shimko et ses hommes transférèrent leur chargement dans un autre planeur, un nouveau C-47 prit le CG4-A en remorque et ils furent à nouveau prêts à décoller. Le pilote du planeur avisa Shimko qu'il ne savait pas trop où il allait devoir larguer la remorque pour se poser en Normandie. Shimko lui assura que quand ils arriveraient au-dessus de la LZ, il lui ferait savoir.
Seulement, le temps de transférer les hommes et le matériel dans le nouveau planeur et d'y accrocher la remorque, il n'y avait plus d'avions ni de planeurs en vue. De toute évidence le pilote de l'avion remorqueur n'avait pas été briefé pour cette mission car il manqua, non seulement la LZ assignée, mais le secteur américain tout entier.
Le planeur de Shimko effectua un excellent atterrissage face aux lignes britanniques à l'extrême Est de la tête de pont. Les pilotes du planeur restèrent avec celui ci et furent capturés. Les hommes de Shimko jouèrent à cache cache avec les Allemands jusqu'à ce qu'ils rejoignent les lignes britanniques. Aidés par de nombreuses unités, ils traversèrent toute la zone du débarquement, retrouvèrent le 325th GIR et rejoignirent leur compagnie le 14 juin.
Source : Wayne Pierce -Let's Go (the story of the men who served in the 325th Glider Infantry Regiment) - p.118
Patrick Elie
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