CARENTAN LIBERTY GROUP
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

CARENTAN LIBERTY GROUP

Forum du Carentan Liberty Group
 
AccueilPortailDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
-20%
Le deal à ne pas rater :
(Adhérents Fnac) Enceinte Bluetooth Marshall Stanmore II Noir
199.99 € 249.99 €
Voir le deal

 

  les marinettes

Aller en bas 
AuteurMessage
Admin
Admin



Messages : 10749
Date d'inscription : 25/01/2012

 les marinettes Empty
MessageSujet: les marinettes    les marinettes Icon_minitimeLun 19 Nov 2012 - 10:02

gigi44 a écrit:
Extrait de « la Marine nationale au féminin de 1943 à nos jours »
de Lucile Clémens-Morisset (éditions Alan Sutton)

L'Appel du 18 juin

18 juin 1940… L'appel du général de Gaulle.
Il est entendu par des hommes refusant le joug germanique, mais aussi par des femmes ne désirant pas se cantonner au seul rôle d'épouse et de mère de famille que la société veut bien leur assigner. Certaines vont prendre leur destin en main, et l'associer à celui de la France.
(…)
La branche marine comprend tout d’abord 115 femmes : les premières “marinettes”. Appelées “Sections Féminines de la Flotte”, le 9 septembre 1943, on les nommera finalement “Services Féminins de la Flotte”, plus connues sous le diminutif de S.F.F. Leur statut est fixé le 13 janvier 1944.

Le rôle des S.F.F. est avant tout de remplacer le personnel militaire masculin, qui, ainsi dégagé des postes sédentaires peut intégrer les unités combattantes qui luttent contre les forces de l'Axe.
(…)
Certaines d’entre elles ont expérimenté la vie sur le terrain, ayant eu la possibilité de partir en opérations.
On évoque souvent la très célèbre 2ème Division Blindée, ou division Leclerc qui arriva la première à Berchtesgaden après avoir effectué toute la campagne de France, mais peu connaissent l'existence en son sein d'un groupe de marins et encore moins des marinettes qui les accompagnaient.
Voici un résumé des circonstances qui les amenèrent à être enrôlées auprès d'un des plus grands maréchaux de France :
Le 15 août 1943 le chef d'état-major général de la guerre demande à la Marine la création d'un régiment de chasseurs de chars. La proposition étant acceptée, le Régiment Blindé de Fusiliers Marins, ou RBFM, est créé et placé sous le commandement du capitaine de corvette Maggiar. Ce régiment comprend environ 900 hommes. Le 8 avril 1944, le comité de défense nationale décide d'affecter le RBFM en soutien à la 2ème DB du général Leclerc. Quittant l'Afrique du nord, les hommes s'embarquent pour l'Angleterre où ils commencent leur entraînement de chasseurs de chars dès le début de mars 1944.
Le 7 mai 1944 une équipe d'ambulancières S.F.F. est constituée au poste de secours régimentaire du RBFM. Elles seront chargées de donner les premiers secours aux blessés et d'assurer l'évacuation de ceux-ci vers le bataillon médical situé plus à l'arrière de la ligne de front. J'ai eu la chance de retrouver (l’une d’entre elles), qui a accepté de me livrer son témoignage.
(…)
…Les jeunes femmes attendent de retrouver le Régiment Blindé des Fusiliers Marins. Le 16 mai, enviées par les autres filles, elles ont la joie de recevoir de beaux insignes de fusiliers marins. Dès le lendemain elles déjeunent à Assi Ben Okba avec le RBFM.
Le 20 mai, les ambulancières embarquent sur un navire anglais, le Cape Town Castle, qui fait partie d'un convoi de quinze bateaux, afin de se rendre dans un premier temps à Liverpool. Avec elles, se trouve une autre équipe d'ambulancières, les Rochambelles. (…)
Le 22 juin les marinettes entrent brutalement dans la vie du camp. On leur impose des exercices militaires qui débutent à 7h30, apprenant à marcher en ordre serré, à faire des demi-tours où elles se retrouvent souvent face à face ! On ménage tout de même le petit groupe pour qui les exercices ne sont pas trop ardus ! Elles ont regretté plus tard de ne pas avoir appris des choses plus pratiques : savoir reconnaître, par exemple, une grenade dégoupillée.
Les ambulancières attendent avec impatience le débarquement, mais redoutent par ailleurs de découvrir leur pays en partie détruit. Elles ignorent ce qu’elles vont trouver et se posent souvent la question…
Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944 se fait entendre le vrombissement des moteurs : il y a un énorme passage d'avions au-dessus de leurs têtes. Elles se doutent alors que le moment approche. Mais elles doivent encore attendre.
Ce n’est que le 2 août 1944, par beau temps, qu’elles arrivent sur le sol de France. Elles s’échouent sur la plage de Grand Camp, autrement appelée Utah Beach. L'un des marins saisit son clairon et joue la Marseillaise. Le moment est émouvant.
La division Leclerc gagne le sud-ouest du Mans sur le flanc gauche de l'armée allemande. Le RBFM est réparti dans les trois groupes tactiques qui la composent.
Les S.F.F. remplissent leur périlleuse mission. Vêtues de tenues de l'armée de terre américaine, au volant de leurs ambulances, elles évitent de songer aux tirs de l'ennemi et aux mines qui jalonnent les routes.
La population les accueille chaleureusement.
Dans la nuit du 8 au 9 août à minuit, le groupement Dio est victime de bombardements et de mitraillages de la part de l'aviation allemande. (…) (Le groupe des marinettes) en sort indemne, alors que l’on compte par ailleurs 21 blessés et 3 morts. Peut-être mue par une intuition toute féminine, (l’officier SFF) avait sommé ses ambulancières de rester sous les pommiers où elles s’étaient d’abord garées, refusant l'emplacement qu’on leur avait attribué par la suite. Les pommiers furent épargnés alors que l’endroit refusé fut fortement touché.
Le rôle des ambulancières est de récupérer les nombreux blessés et de les amener vers un centre de “triage et traitement”. Par la suite les hommes sont envoyés vers un hôpital américain.
(…)
On peut quelquefois leur demander de porter des messages à l'état major. C’est ainsi qu’un jour elles prennent une carte et choisissent le chemin le plus court, peu informées des mouvements des véhicules ennemis ! Soudain, elles aperçoivent une Jeep des fusiliers marins qui arrive rapidement derrière elles. Intriguées, elles s’arrêtent et apprennent qu’il y a un Tigre, un de ces redoutables chars allemands, à deux virages de là !
(…)
Le 25 août elles ont la joie de participer à la libération de Paris. (…)
Les Parisiens les reçoivent formidablement bien. On les invite à manger et certains sortent même du foie gras et du bon vin, mets de choix qui ont pu échapper à l'ennemi !
(…)
Traversant la Moselle les ambulancières se rendent à Flins, au bord de la Meurthe. Leur médecin, M. Moretti se voit contraint d’amputer un blessé sans anesthésie, à même le sol, pas même recouvert de macadam, mais de simples cailloux. Le patient est terriblement choqué, son bras est très abîmé. Elles le récupèrent dans leur ambulance afin de l'amener au “triage et traitement”, mais il commence à s'évanouir. Le seul remontant dont elles disposent est de l’alcool de mirabelle ! L'une des ambulancières a retrouvé cet homme beaucoup plus tard, après la guerre, en parfaite santé. Il l'avait reconnue !
(…)
Le 1er novembre marque la prise de Baccarat. (…) Gœring s'était fait faire un service en verres de Baccarat que les Français récupèrent et remettent à un officier. Voilà une prise revenue dans le giron de la France !
Le 12 novembre les ambulancières participent à un déjeuner avec le RBFM durant lequel on octroie de nouveau au régiment la fourragère rouge, celle de la légion d'honneur. Leclerc, qui au départ avait une prévention contre les marins, les considérant comme des Vichystes, leur avait interdit de l'arborer. Mais il était revenu sur ses positions, constatant que les fusiliers avaient abattu de nombreux chars, et reconnaissant leur bravoure. Dès lors, il autorise de nouveau le RBFM, dont les marinettes font partie, à porter cette fourragère, que les fusiliers marins avaient gagné durant la première guerre mondiale, lors des combats sur l’Yser.
La campagne d'Alsace avec la prise de Strasbourg s'avère difficile mais le RBFM s’y distingue par son ardeur au combat. (…)
La résistance ennemie est terrible et les bombardements sévères : le 3ème escadron est bombardé à la cadence moyenne de 300 coups par jour à Gerstheim.
(Une ambulancière) passe Noël dans une cave, à Rhinau, en bordure du Rhin. Les marins y ont descendu une cuisinière pour faire cuire des aliments et se réchauffer. Le lendemain pourtant le lait est gelé ! Ils fêtent Noël du mieux qu’ils le peuvent, mais les Allemands ne sont pas loin et patrouillent.
(…)
Le 25 avril 1945 le RBFM au complet est acheminé vers l'Allemagne. Le 2ème escadron prend part le 4 et le 5 mai à la prise de Berchtesgaden, tandis que le reste du régiment va cantonner dans l'ouest de l'Ammerzee.
(Une ambulancière) est logée chez un couple Bavarois. Le mari fait prisonnier par les Russes, a eu les yeux crevés. Ils lui avaient fait subir cette torture avant de le renvoyer vers les siens, afin de montrer aux Allemands quel sort les attendait s'ils tombaient entre leurs mains.
(…)
Le RBFM a été cité deux fois à l'ordre de l'armée. Son 4ème escadron a été cité à l'ordre de l'armée pour son action à Dompaire, le 3ème escadron a été cité à l'ordre de la division pour son action à Royan.

Les hommes qui ont côtoyé les ambulancières ont d’abord été surpris de leur arrivée, puis conquis par leur bravoure, leur témérité et leur dévouement. Il y a eu d’ailleurs de nombreux articles de journaux à l’époque pour en témoigner. Mais j’ai préféré recueillir les éloges qui leur ont été faits de la bouche même d’un ancien fusilier du RBFM.
Il était second maître durant la campagne de France, chef de protection du peloton, c'est à dire aux côtés d'un blindé durant son avance, celui-ci étant “aveugle” et “sourd”: « Nous avons fait connaissance avec les marinettes en Angleterre. Nous avions été un peu surpris en apprenant que des femmes allaient se joindre à nous. Comme la plupart des hommes nous pensions que la guerre n'était pas une affaire de femmes, même si elles ne venaient pas pour se battre. Très vite nous avons été conquis par leur extrême gentillesse et leur grand courage. Nous avions beaucoup de respect pour elles, et jamais nous n'aurions touché à une marinette. Elles étaient nos « petites sœurs », c'est ainsi qu'on les surnommait. Elles nous apportaient un grand soutien moral, d'autant plus qu'elles n'avaient jamais peur, ou en tout cas, elles n'en montraient rien. Certaines étaient très croyantes et je me souviens que deux d'entre elles, au milieu d'un champ, vers Sées, ont prié Sainte Geneviève avec ferveur afin qu'elle protège Paris. »
C’était sans doute peu avant le 25 août !
(…)
…en 1945 une poignée de femmes persévère dans ce métier alors que la plupart mettent fin à leur carrière militaire : d’une part la Marine démobilise, d’autre part, il est peu courant en ces années-là qu’une femme mariée conserve son emploi. Il n'en reste plus que 700 début 1946, 125 en 1947. Pourtant la guerre d’Indochine se profile à l’horizon. La Marine nationale s'y engage.
Une équipe de vingt et une ambulancières embarque sur l'Eridan, en direction de ce qui est encore une colonie française. Leur contrat se prolonge afin de servir en Asie. Tout en affrontant un climat difficile les S.F.F. s’occupent non seulement des blessés et des malades, mais aussi des foyers où les hommes peuvent se détendre et boire un coup. De même, elles s'occupent de la correspondance et des expéditions de colis des marins, assurant même le transport du courrier jusque dans les stations fluviales les plus isolées. Elles ont en charge l'enterrement, sur place, des défunts ne pouvant être rapatriés.
La dernière marinette quitta le sol d'Indochine en 1956. Là encore leur présence maternelle et leurs attentions ont permis d'apporter soulagement et réconfort aux marins.
Revenir en haut Aller en bas
Admin
Admin



Messages : 10749
Date d'inscription : 25/01/2012

 les marinettes Empty
MessageSujet: Re: les marinettes    les marinettes Icon_minitimeLun 19 Nov 2012 - 10:02

gigi44 a écrit:
Faisant suite aux sections féminines de la marine, les services féminins de la flotte voient le jour en septembre 1943. Une note du 28 novembre 1943 fixe l'uniforme de ces personnels. Par analogie avec leurs camarades masculins, les personnels des services féminins de la flotte vont aussi porter deux ancres croisées. Toutefois ces deux ancres seront bleu clair au lieu de rouge.
L'arrêté du 8 mars 1944 fait encore état de deux ancres croisées en drap bleu clair mais portées désormais sur le bras gauche.

Le 30 octobre 1954 la création du corps particulier des personnels féminins de l'armée de mer (P.F.A.M.) entraîne l'adoption d'un insigne spécifique qui n'est pas sans rappeler celui initialement adopté. Les matelots féminins portent en effet sur le haut du bras gauche deux ancres simples croisées de 30 mm mais inscrites dans un cercle de 35 mm. Le tout est brodé en fil bleu clair sur fond de drap bleu marine.
Revenir en haut Aller en bas
Admin
Admin



Messages : 10749
Date d'inscription : 25/01/2012

 les marinettes Empty
MessageSujet: Re: les marinettes    les marinettes Icon_minitimeLun 19 Nov 2012 - 10:02

Revenir en haut Aller en bas
Admin
Admin



Messages : 10749
Date d'inscription : 25/01/2012

 les marinettes Empty
MessageSujet: Re: les marinettes    les marinettes Icon_minitimeLun 19 Nov 2012 - 10:02

gigi44 a écrit:
.Un petit groupe de 9 ambulancières de la Marine rattaché au Régiment Blindé de Fusiliers Marins afin d'assurer le transport des blessés du champ de bataille jusqu'à la station de triage et de traitement ..

 les marinettes Photo%20dedic

 les marinettes Logo%20bas%20page
Revenir en haut Aller en bas
Admin
Admin



Messages : 10749
Date d'inscription : 25/01/2012

 les marinettes Empty
MessageSujet: Re: les marinettes    les marinettes Icon_minitimeLun 19 Nov 2012 - 10:03

gigi44 a écrit:
Jacqueline Fournier, dite « Jacquotte », l'une des dernières Rochambelles, les conductrices ambulancières de la 2ème D.B., est décédée le 11 décembre 2008 à l'âge de 98 ans.
Elle avait été l'une des premières Françaises à s'engager aux Etats-Unis dans cette unité créée par l'américaine Florence Conrad qui avait levé des fonds pour l'achat de 19 ambulances Dodge. Elle avait servi au sein de la 2e DB jusqu'à la campagne d'Allemagne en 1945.
L'unité Rochambeau, en hommage au comte de Rochambeau, compagnon de La Fayette, a compté 35 conductrices ambulancières. Intégrées au 13e bataillon médical de la 2e DB, les Rochambelles participèrent à la campagne de Normandie, à la Libération de Paris le 25 août 1944, puis aux campagnes de Lorraine, d'Alsace et d'Allemagne. L'ambulance de Jacqueline Fournier était surnommée “Tante Mirabelle”.

Jacqueline Fournier était Officier de la Légion d'Honneur, Médaillée Militaire, Officier de l'Ordre National du Mérite, Croix de Guerre 1939-1945.

Cécile de Jerphanion, dite « Jerpha » est décédée le 27 mars 2008 à l'âge de 93 ans. Elle était la dernière représentante de ces femmes ambulancières, surnommées “Marinettes”, du régiment blindé de fusiliers-marins (RBFM), une des unités de la 2e DB.
Moins connues que les “Rochambelles”, les “Marinettes”, au nombre de neuf, recueillaient les blessés, sous le feu au plus près du front, pour les acheminer à l'arrière. Elles arboraient la tenue militaire américaine, le “bachi” (béret) de la marine, dépourvu de pompon et jugulaire pour les unes, et le calot d'aspirant pour Cécile de Jerphanion.
Engagée le 6 mai 1944 dans la 2e DB, elle avait succédé à la tête des “Marinettes” à Jacqueline Carsignol. Cécile de Jerphanion était Chevalier de la Légion d'honneur, Croix de guerre 1939-1945, et officier de marine de 3e classe honoraire.
Revenir en haut Aller en bas
Admin
Admin



Messages : 10749
Date d'inscription : 25/01/2012

 les marinettes Empty
MessageSujet: Re: les marinettes    les marinettes Icon_minitimeLun 19 Nov 2012 - 10:03

gigi44 a écrit:
La "marinette" s'en est allé...


 les marinettes Drawimage_2On apprend la disparition, à l'âge de 94 ans, de Cécile de Jerphanion, l'ancienne chef des "marinettes" [Et non la dernière, comme annoncé précédemment par erreur, lire ci-dessous].
"Jerpha" était l'une des dernières survivantes du petit groupe des infirmières du Régiment blindé des fusiliers marins (RBFM) de la 2ème DB du général Leclerc.
Moins connues que les "rochambelles" (lire l'article de Bernard Edinger dans Terre Information Magazine), les neuf "marinettes" avaient exactement les mêmes responsabilités qu'elles: apporter les premiers secours aux soldats blessés au front et les évacuer vers l'arrière. Les marinettes, qui appartenaient au Services féminins de la flotte (SFF), participèrent à toute la campagne de la Libération de la France, de la Normandie à l'Allemagne, en passant par Paris. D'autres s"'engagèrent ensuite dans la guerre d'Indochine. Cécile de Jerphanion avait commandé les marinettes, à la suite de Jacqueline Carsignol. Elle avait épousé Jean Brunet, médecin à la 2ème DB.
 les marinettes Marinette3_3 Les marinettes portaient l'uniforme: tenue militaire américaine, bachi sans pompom ni jugulaire et calot d'aspirant pour leur officier.
Voici des photos (manifestement posées...), tirées d'un reportage fait dans les Vosges en septembre 1944 et disponible sur le site, très riche, de l'ECPAD.
Rectificatif: Un internaute nous avertit qu'un "Marinette" est toujours en vie. Il s'agit même sa grand-tante : "Madame Monique CREMIEUX née BARDET, est toujours en vie et séjourne entre le Sénégal et la France". Nous nous empressons de corriger ce qu'il appelle lui-même un "petit oubli qui n'enlève rien au grand mérite et à l'hommage qui doit être fait à cette grande dame que toutes surnommaient "Jerpha". Avec toutes excuses à madame Crémieux et à nos lecteurs.
Revenir en haut Aller en bas
Admin
Admin



Messages : 10749
Date d'inscription : 25/01/2012

 les marinettes Empty
MessageSujet: Re: les marinettes    les marinettes Icon_minitimeLun 19 Nov 2012 - 10:04

gigi44 a écrit:
C'est l’américaine Florence Conrad qui est à l'origine de la création de ce groupe de 44 ambulancières. En 1941 elle décide, avec l'aide de nombreuses femmes américaines, de collecter de l'argent afin d'acheter des ambulances (19 au total) . En Amérique, elle engage 15 jeunes Françaises - comme Jacquotte Fournier - des volontaires qui veulent aider à libérer leur pays des nazis.
Arrivé en 1943 au Maroc, où se constituait alors la 2ème D.B., le groupe a été versé au sein de la 1ère Compagnie du 13ème Bataillon Médical dans le Groupement Tactique Warabiot, sous le nom de Groupe Rochambeau en hommage au Comte Rochambeau venu aider les américains lors de la Guerre d'Indépendance.
Leur mission était d'évacuer les blessés de la zone de combat et de les transporter jusqu'au poste de triage traitement (10-20 km du front). Toujours par deux dans chaque véhicule, pendant que l'une prodiguait des soins, l'autre conduisait sous le feu de l'ennemi.
Arrivées près d'Argentan (dans l’Orne) les Rochambelles perdirent de façon mystérieuse l'une d'entre-elles, Micheline GARNIER. Interceptée par l’ennemi après s’être trompée de route, elle fut sûrement faite prisonnière mais on perdit ensuite totalement sa trace. Cette disparition ne fut jamais élucidée.
Serge Borochovitch, blessé le 12 août 1944 à la Croix de Médavy (en forêt d’Ecouves), fut ramassé et soigné par l’une d’entre-d’elles Raymonde Jeanmougin.
 les marinettes Raymondebrindjonc
Revenir en haut Aller en bas
Admin
Admin



Messages : 10749
Date d'inscription : 25/01/2012

 les marinettes Empty
MessageSujet: Re: les marinettes    les marinettes Icon_minitimeLun 19 Nov 2012 - 10:04

gigi44 a écrit:
 les marinettes Insignegrouperochambeau
L'insigne des ambulancières, où figure bien sûr la croix de Lorraine, représente, sur un fond bleu, une ambulance Dodge WC54.
Revenir en haut Aller en bas
Admin
Admin



Messages : 10749
Date d'inscription : 25/01/2012

 les marinettes Empty
MessageSujet: Re: les marinettes    les marinettes Icon_minitimeLun 19 Nov 2012 - 10:04

marlene a écrit:
merci Gigi .
vraiment courageuses ces femmes .
Marlène
Revenir en haut Aller en bas
Admin
Admin



Messages : 10749
Date d'inscription : 25/01/2012

 les marinettes Empty
MessageSujet: Re: les marinettes    les marinettes Icon_minitimeLun 19 Nov 2012 - 10:05

Mc LOS a écrit:
Merci Gigi pour ce petit cours d'histoire "des marinettes" (terme que je connaissais absolument pas)

Beaucoup d'hommes doivent à ces courrageuses femmes et aux "medics" en général d'avoir échappé à une mort lente et attroce.

En voilà une tenue pour toi Gigi... Wink
Revenir en haut Aller en bas
Admin
Admin



Messages : 10749
Date d'inscription : 25/01/2012

 les marinettes Empty
MessageSujet: Re: les marinettes    les marinettes Icon_minitimeLun 19 Nov 2012 - 10:05

mimi a écrit:
merci Gigi bisous Mimi
Revenir en haut Aller en bas
Admin
Admin



Messages : 10749
Date d'inscription : 25/01/2012

 les marinettes Empty
MessageSujet: Re: les marinettes    les marinettes Icon_minitimeLun 19 Nov 2012 - 10:05

miguel 101st a écrit:
 les marinettes Icon_cheers merci super reportage  les marinettes Icon_biggrin
Revenir en haut Aller en bas
Admin
Admin



Messages : 10749
Date d'inscription : 25/01/2012

 les marinettes Empty
MessageSujet: Re: les marinettes    les marinettes Icon_minitimeLun 19 Nov 2012 - 10:06

bergamotte a écrit:
très beau reportage
merçi
Revenir en haut Aller en bas
Admin
Admin



Messages : 10749
Date d'inscription : 25/01/2012

 les marinettes Empty
MessageSujet: Re: les marinettes    les marinettes Icon_minitimeLun 19 Nov 2012 - 10:06

dom1944 a écrit:
Merci Gigi, super intéressant  les marinettes Icon_biggrin
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





 les marinettes Empty
MessageSujet: Re: les marinettes    les marinettes Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
les marinettes
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
CARENTAN LIBERTY GROUP :: Divers Sujets :: Pour poster des sujets divers-
Sauter vers: