L’ile de Noemfoor (Numfor), située au large de la nouvelle guinée et ancienne colonnie hollandaise était occupée par les japonais depuis décembre 1943.
Les japonais y avaient construit 3 aérodromes et environs 2000 soldats occupaient l’ile. Il était donc capital pour les forces alliées de capturer Noemfoor afin de poursuivre la reconquête du Pacifique.
Le 2 juillet 1944, l’invasion de l’ile est déclenchée. Par manque d'informations sur les forces japonaises, l'état major décide d'envoyer le 503rd PIR. Le 1er et 3ème bataillon sautent le 3 et 4 juillet tandis que le 2nd bataillon est débarqué par bateau. Pour certains parachutistes, il s’agit de leur 2ème saut de combat (le 1er s'étant effectué sur l’aérodrome de Nazdab en Nouvelle Guinée).
L’invasion de l’ile se poursuit lentement car les japonais sont éparpillés dans la jungle par petits groupes, rendant d’autant plus difficile la progression des troupes us. Des patrouilles sont envoyées quotidiennement et ce n’est que le 31 aout que l'ile de Noemfoor est déclarée totalement sécurisée. Il aura fallu 2 mois pour sécuriser une ile de 18km de diamètre !
Durant cette opération, le 503rd eut a déplorer la perte de 39 tués, 72 blessés au combat et plus de 400 malades ou blessés en raison de conditions extrêmes. Plus de 1000 japonais furent tués par le 503rd et 82 autres furent capturés.
Début aout le 503rd PIR est renforcé d’unités, notamment par le 462nd PFAB afin de former ce qu'on appelera le 503rd PRCT (Parachute Combat Team).
Le 503rd resta sur l’ile jusqu’au 13 novembre et un camp fut amménagé sur un des aérodromes.
Nous représentions ce we des membres du 503rd au court de l’été 1944 c’est-à-dire lors des phases de conquête du sud de l’Ile puis lors du bivouac sur le camp Kamiri.
Des équipements bien spécifiques et empruntés aux forces australiennes sont observables, comme le chapeau de brousse, le béret de jungle, les portes chargeurs australiens ou le système de filtration d’eau…
Après quelques semaines de combats, les tenues M42 en coton et si fragiles ont été remplacés par des tenues HBT nettement plus résistance à l’humidité et à l’environnement.
La suite en images :
Au court d'une patrouille, un groupe de soldats japonais est accroché, un caporal est capturé tandis que les autres réussissent à s'enfuir.