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| Sujet: Le 551st PIB à Auron - Alpes Maritimes, Octobre-Novembre 1944 Ven 23 Nov 2012 - 9:35 | |
| - Maczuga a écrit:
- (On croirait pas, mais je retrouve vraiment beaucoup de chose que j'ai traduit, dans mes documents, je pense que je me dois de vous les faires partager ! )
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En 1944, l'hiver se déclare très tôt dans les Alpes Maritimes et le 5 Octobre la neige tombée déjà; Le lieutenant Wood Joerg demanda des volontaires ayant l'experience du ski pour former des patrouilles à longue porté dans les maontagnes enneigées, une dizaine de patrouille fuent formés. Ces hommes envoyés à Auron par petit groupes, reçurent des cours de ski, le but était de patrouiller sur la frontière Franco-Italienne. Pour mener à bien leur mission, les parachutistes furent équipés de parka reversibles, de ski et de raquettes de neige. Une patrouille à ski était composé de 15 hommes qui pouvaint parcourir 25, voir 30 kilomètres sur les hauteurs et dans les montagnes dans le but de cherché le contact avec l'ennemi ou de suivre ses mouvements et ses activités.
Le sergent Don Garrigues raconte : « Le 5 Octobre 1944 un blizzard hurlant a balayer toute la surface ou nous étions, recouvrant tout avec la neige. Nos patrouilles utilisaient des vêtements blanc pour le camouflage, les mêmes que les allemands. Nous avons également utilisé des skis et des raquettes quand nous étions avantageux. Il y a eu un étrange tour du destin car nous nous sommes battus à genoux à plus de 300 mètres dans les Alpes, et dans la neige. Parfois nous tendions une embuscade à l'ennemi, et d'autres fois, c'était nous qui était pris en embuscade. Même si nous avons perdu des hommes, l'ennemi en a perdu plus. Ils ce sont battus dans leur milieux d'origine, mais nous nous avons pus les battre ».
Le sergent Jim Stevens raconte à son tour : « Le temps en hiver dans les Alpes nous a fait souffrir parce que nos vêtements étaient minces. Notre approvisionnement était enfin arrivé, avec quelque poncho blanc, mais ils étaient seulement pour les patrouilles, et on ne pouvait pas recevoir de balle dans ces parkas parce qu'ils devaient être ramenés en bon état pour la prochaine patrouille ! »
Comme ce fut si souvent le cas pendant la guerre, l'artillerie allemande joua un rôle majeur, qui tua et blessa, c'était aussi physique que moral...
Puis le sergent Charlie Fairlamb raconte lui aussi: « Le bombardement commence sur les hommes. Les patrouilles allemandes commencèrent à déscendre en ville, et nous n'avions que 15 fusiliers et 14 servant de mortier. Nous avons tué, blessé et capturé des Allemands pendant que nous étions ici, mais je pense que si le bombardement continue plus longtemp, certain des hommes vont commencer à devenir fous. Il n'y a pas d'endroit où aller et rien à faire qu'à attendre leur obus un peu plus. »
Le 18 Novembre, après presque trois mois de combat avec les Autrichiens de la 5e division, le bataillon a été relevé et envoyé à l'arrière à Saint-Jeannet pour se reposer et se rééquiper avant de continué. Le 22, ils seront rattaché à la 101e Airborne et participeront à la bataille des Ardennes...
Mc Los, tu le reconnais, j'éspère !!
Douglas Dillard à Auron, en Novembre 1944...
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