3 juillet 1944 - Hill 131 (82nd airborne division)

Incroyable.
je l'avais déjà vu sur FB.

C'est fou de voir que même des éléments comme les barrières n'ont pas ( ou pratiquement pas)changés !

Beau travail de recherche Simon.   

excellent

J'adore ces comparatifs photo

Surtout avec les montages Waco

Le poste de commandement de la 82nd Airborne arrive à Auvraire le soir du 3 juillet. Les collines 95 et 131 sont prises le lendemain par action combinée du 508th et 505th. Les allemands ont 500 tués et 700 prisonniers...

quelles pertes   

Magnifique, merci

Fantastique...le temps semble réellement s'être arrêté dans ce coin de Normandie.

Merci de partager ces photos.

Félicitations et merci à ceux qui ont publié ces vues et photos de l'auvrairie, elles font revenir du fond de ma mémoire des souvenirs encore bien vivants de cet été 1944. le 3 juillet j'étais dans la maison ou les deux allemands sont capturés par les américains.
Un grand merci à nos libérateurs, nous venions de vivre des semaines qui marques une existences, j'allais avoir 12 ans.

Bonjour Michel,
Il est de coutume de passer par la case présentation sur le forum.
Après lu votre message, je ne pense pas que cela soit utile de vous rediriger vers cette partie du forum.
Pouvez vous nous en dire plus sur vous et votre vécu avec les allemands et avec les américains ? Et bien sûr sur les combats ?
Est ce que les soldats allemands logeaient dans votre ferme ?
Merci à vous

Bjr Mr .
Merci de votre témoignage qui va rendre ce post très intéressant .
Cdlt Christian.

réponse à mirabelle écoute.
Bonjour,
votre rapide réaction à mon message déposé le 4 juillet sur "CARENTAN LIBERY GROUPE" me fait croire que mes propos vous ont intéressé peut-être intrigué.
Je vais essayer de satisfaire un peu votre "curiosité".
c'est au village de l'Auvrairie sur les pentes du mont Etenclin "Hill 131" que je suis né pour le quitter en 1950, c'est donc là que j'ai vécu la guerre, l'occupation, le débarquement, la bataille, la libération et l'après libération avec pour chaque périodes des anecdotes plus ou moins tragiques. je pourrais en écrire plusieurs pages je crois. Je vous en livre un qui me plait particulièrement.
Ma mère, mes deux grand-mère, un oncle, une tante et moi avions commencé notre nuit (2 au 3 juillet 1944) dans un abri enterré sensé nous protéger de l'artillerie déchainée, mais ils pleuvait et l'eau nous chassa de notre refuge, nous réintégrons la cuisine dans le bâtiment ou les deux allemands se sont laissés prendre. la nuit s'est poursuivie sous une avalanche d'obus de gros calibre tombant devant et derrière la maison. Le matin profitant d'une accalmie ma mère et ma tante partent pour faire le traite des vaches, dans l'arrière cuisine mes grand-mère prépare un lapin et des légumes pour le repas de midi puis rentrent dans la cuisine, c'est a ce moment qu'un obus "allemand ou américain?" tombe sur le toit de l'arrière cuisine, la moitié de la toiture et du plafond ont disparus, toute la maison est pleine de poussière. Nous sommes blottis contre le mur entre la porte et la fenêtre cherchant à nous protéger des projectiles venant de l'extérieur, dehors il pleut encore un peu, on entend assez fréquemment des rafales d'armes automatiques.Subitement et brutalement la porte coté route s'ouvre laissant entrer 5, 6 ou 7 soldats allemands, ils ne sont pas très frais plutôt hagards ils se saisissent de bouteilles de cidre bouché qui étaient là à l'aide de leurs poignards ils font sauter muselets et bouchons puis boivent au goulot quatre ou cinq bouteilles sans être vidées sont déposées sur la table, très vite ils sortent par la porte coté jardin, le tout à duré combien ? moins d'une minute.
dehors, plus ou moins éloignés toujours des tirs des explosions et des rafales, s'écoulent quelques minutes (peu) et de nouveau la prte coté route s'ouvre des soldats entrent "américains" puissamment armés prêts a faire feu ils ils crient ou est le boche nous ne sommes pas rassurés par cette intrusion tant ils semblent agressifs, toutes les pièces sont vites inspectées, d'autres entrent plus serins, la barrière de la langue ne facilite pas les échanges, mais ils ont soif et sans hésiter s'emparent des bouteilles restées sur la table et au goulot boivent et vident le reste du cidre laissé quelques instants auparavant par les soldats allemands.
Puis l'atmosphère se détend et des vestes aux multiples poches font leur apparition du chocolat, des bonbons, du chewing-gum, du nescafé, des cigarettes, un grand feu est allumé dans la cheminée ou plusieurs se séchent un peu . des files de soldats progressent en silence sur la route et à travers champs.
Nous sommes libérées de l'occupant.

Merci pour cette histoire, et nous en sommes friants sur ce forum.
c'est en effet très intéressant d'avoir un témoignage comme le vôtre.

Michel pour ce récit passionnant .

très beau récit

merçi

bergamotte

Merci pour ce récit.
J'adore ce genre d'anecdote réelle qu'on dirait tiré d'un film.
Si vous avez d'autres récits n'hésitez pas.

merci pour ce partage