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| Sujet: Ross Carter : "Mes amis m'appelaient, "une exception statistique" Dim 21 Oct 2012 - 20:58 | |
| - gennaker a écrit:
- Staff Sergeant Ross S. Carter a.k.a. "The Arab"
January 9, 1919 - April 18, 1947 Carter est né et a grandi à Scott County, en Virginie. Il obtint sa license d'Histoire à l'Université de LMU (Lincoln Memorial University) en 1941. Il s'est ensuite engagé est est devenu un héros de la seconde guerre mondiale, au sein de la 82nd Airborne et d son cher 504th Parachute Infantry. Il a participé aux campagnes d'Afrique, de Sicile, d'Italie de Holland et de Belgique. Ses exploits lui ont valu une Silver Star, Combat Infantry badge, 5 étoiles pour chaque campagne, Purple Heart et Presidential Unit Citation. Il a effectué 3 sauts de combat. Il est resté un total stupéfiant de 340 jours au front. Il était fin décembre 44 l'un des trois seuls survivants de son platoon original qui comptait 44 hommes.
Après sa démobilisation, il a écrit le manuscript de ses mémoires de guerre intitulées "Those devils in Baggy pants". Malade, il a passsé ses dernières heures en compagnie de son frère le Dr Boyg G Carter à finaliser le texte final du bouquin. Sorti en 1951, le livre est rapidement devenu un bet seller, considéré comme l'une des meilleures ouevres sur les paratroopers.
le nom du livre est tiré d'une lettre trouvé sur le corps d'un officier allemand dans la tête de pont d'Anzio. "Les parachutistes américains, ces diables aux pantalons bouffant, sont à moins de 100 mètres de mon avant poste. Je ne peux dormir la nuit. Ils semblent sortir de nulle part et on ne sait jamais savoir où et quand ils vont frapper. On a l'impression que ces démons sont partout..."
Ross est décédé en 1947, d'un empoisonnement du sang provoqué semble t'il par les terribles blessures reçues le 20 décembre 44 devant Cheneux.
- gennaker a écrit:
- Ross S. Carter était l'un des membres originaux de C Company/504 PIR. Il a au sein de cette unité participé aux campagnes d'Afrique du Nord, Sicile, Volturno, Cassino, Anzio, ne rejoignant l'Angleterre que le 22 avril 44, trop tard pour participer au DDay. Thomas L. Rogers, membre de son platoon, se porta volontaire et sauta en Normandie avec les pathfinders du 507 PIR, armé du un BAR à canon scié!. Il y fut tué le 15 juin. Puis vint la Hollande, avec la prise des ponts de Nimègue. Le 18 décembre 44, la 82ème fut appelée pour éteindre l'incendie de la bataille des Ardennes. Dès le 20, le premier bataillon (moins A Cy) attaquait Cheneux, défendue par la 5 compagnies de la 1ère SS. Chargeant à la nuit tombée à travers la plaine, B et C Company furent cueillis à découvert, pris dans les fils de fer barbelés par un enfer de tirs de mortiers, de MG 42 et de canons de flaks de 20 mm. Tous les compagnons du platoon de Ross Carter, vétérans de trois années de formation aux USA puis de combats acharnés, devaient y rester, à l'exception de deux hommes et de lui-même, grièvement blessé. Sergent Ross Carter décèdera en 1947 des conséquences de ses blessures. Son livre, "Those Devils in baggy pants" est à mon très humble avis, le mieux écrit, le plus réaliste, le plus poignant des récits de combat de "l'épopée" parachutistes", et peut-être de toute la seconde guerre mondiale, plein de l'ironique humour des GI's et de leur inaltérable camaraderie.
Extrait du dernier paragraphe du dernier chapitre : " Etendu sans force et sans désir de bouger, j'entendis un bourdonnement assourdissant dans mes oreilles, suivi d'une hallucination d'un incroyable réalisme. J'étais étendu le long d'une piste que The Légion (surnom que les hommes du 504 PIR se donnait) avait emprunté quelque part en Italie. Débouchant d'un virage à quelque distance, je vis apparaître une colonne de soldats marchant résolument et rapidement vers moi. Comme ils approchaient, je réalisai qu'ils étaient habillés impeccablement comme pour l'inspection ou pour partir en permission. Mais curieusement, leurs chaussures ne produisaient aucun bruit sur le chemin de graviers. Je plissai les yeux pour essayer de reconnaître quelqu'un, mais les visages semblaient dissimulés dans un nuage de brume. Lorsque le premier soldat parvint à ma hauteur, je reconnus Hastings. Il me sourit sans ralentir sa marche. Une fois passée, le brouillard sembla le recouvrir de nouveau. Le second homme était Oldring, le troisième Olson, le quatrième Carlton, le cinquième était "Master Termite" et ainsi de suite...l'un après l'autre, l'ordre de marche déterminé par la date de leur mort, les "old boys" défilaient, tous souriant et donnant l'impression de se hâter vers quelque destination. L'"Arab" était le cinquième avant le dernier rang. Il me sourit et dit : "Ross, tu devrais te magner. Tu peux encore nous rattraper." Aucun autre n'avait parlé. Le dernier soldat était Duquesne. Il ne dit rien mais me fit signe de le suivre. Quand je repris conscience, j'essayais de me mettre debout. Je me demandais si dans mon délire, je n'avais pas essayé de suivre la colonne de fantômes. Quelques pas et je m'écroulais à nouveau. Avant de m'évanouir, je remarquai qu'il commençait à neiger..." Les "old boys" ont pris Cheneux le 20 décembre, tuant la majorité de 5 compagnies de SS qui tenaient la ville, capturant 95 véhicules blindés, et 24 MG 42. En 35 minutes de combat, 211 GIs des compagnies B et C 504 PIR avaient été tués ou blessés. Des 33 hommes du platoon de Ross Carter, on ne comptait que 9 survivants... - gennaker a écrit:
- C'est un des mystères du bouquin ; tu constateras que tous les membres de son platoon portent un surnom (Goody en a parlé). il parle tantôt de lui à a première personne, tantôt fait intervenir un personnage du nom de "The Arab". Cela a certainement à voir effectivement avec le séjour épique du 504 en Af Nord...
Autre extrait... TL "Big" Rogers C/504 a sauté sur la Sicile dans le cadre de l'opération Husky la nuit du 10 juillet 1943. Petit récit haut en couleur de Sergeant Ross Carter, squad leader, First platooon.
"J"ai atterri dans les vignes. Etourdi et le souffle court, je suis resté étendu totalement emmêlé dans mon parachute et mon équipement, m'attendant à voir surgir l'infanterie allemande à tout instant. J'ai assemblé mon M1 et me suis relevé. A une dizaine de mètres de moi, deux traits rouges de balles traçantes montèrent vers le ciel depuis un mur de pierre haut de près de trois mètres. La guerre était pour moi une nouveauté et à aucun moment je n'ai réalisé que ces balles étaient rouges alors que les allemands utilisaient des traçantes argentées. Grenade en main, je me glissai silencieusement vers le mur. La mitrailleuse se tut et j'entendis alors : "Ben mon pote, on leur en a mis plein la gueule à ces bâtards de nazis!" Je réalisai alors que nos propres hommes nous avaient tiré dessus, et que j'étais sur le point de tuer des gars à nous... C'est à ce moment que Big Rodgers arriva, arpentant tranquillement les rangées de vignes, cueillant des grappes dont il avalait goulûment les raisins et recrachait les pépins, aussi calmement que s'il se fut trouvé chez lui à Andalusia, Alabama, dégustant une pastèque par un bel après midi d'été. "Tu sais Ross" dit il de sa voix posée teintée d'accent du Sud. "on aurait pu avoir une belle cérémonie religieuse en notre honneur là bas chez nous à la maison, et on n'en aurait jamais rien sû. Cela m'aurait bien embêté de me faire descendre là haut dans les airs sans avoir la moindre chance de me défendre. Bien sûr, c'est juste entre nous Ross, mais je crois que nos propres gars se sont un peu mélangés les pédales et nous ont tiré dessus. Qu'en penses tu? J'ai récité une petit prière pour nous dans les vignes là bas. Je sais que toi et les copains n'y croyez pas trop, mais je me sens mieux pour combattre après une petite prière. " Calme, pondéré, discret, Big Rogers fumait peu, ne buvait et ne jurait jamais. Il était toujours volontaire pour les tâches les plus désagréables ou pour les patrouilles les plus dangereuses. Quand on lui demandait d'effectuer une mission à haut risque, il prenait un petit air réfléchi et disait ; "OK, j'y vais." Il ne livrait jamais de jugement hâtif sur quel que sujet que ce soit mais ne parlait qu'après avoir mûrement pensé sa réponse. T. L. "Big" Rogers, ancien champion de boxe, ne se querellait jamais ni ne jouait les gros bras, mais si on le cherchait, il donnait à son adversaire une leçon dont on se souvenait. A l'entraînement, il donnait l'impression de maladresse mais au combat, son professionnalisme était devenu légendaire au sein de la Légion (Surnom que les GI's donnait au 504 PIR ndlr). Je pourrais écrire un livre sur cet homme profondément et sincèrement religieux, et dont l'héroisme a sauvé maintes fois la vie de nombre d'entre nous, et que nous respections plus que n'importe quel autre soldat.
Nous sommes restés cachés derrière un mur de pierre, écoutant et observant durant de longues minutes. Puis nous avons rampé le long de ce mur jusqu'à ce que nous entendîmes des voix venant d'une étable. T.L. a sorti une grenade et s'est avancé pendant que je le couvrais de ma Thompson. Soudain, j'entendis une phrase ressemblant à "Pausiren sie?" T.L. me regardait fixement. J'ai hoché la tête comme pour dire "va z'y! balance!" Il arma son bras comme pour jeter sa grenade quand tout à coup retentit : "Poughkeepsie? P...n! mais bien sûr que c'est sur New York Central!" "C'est Gruening" murmura T.L. d'un air sérieux "Ross, J'ai failli le tuer et le mec qui est avec lui!!" "Là où il y a Gruening, Duquesne n'est pas loin..." dis je. "Ouais mais dans l'ancienne armée mon cher Gruening...... " c'était la voix de Duquesne, l'ancien bûcheron qui chahutait son pote Gruening. "Une belle paire de rigolos" les interrompis je. "Qui se disputent à propos du New York Central et qui laissent n'importe qui s'approcher suffisamment pour vous descendre à la grenade! vous mériteriez la cour martiale. Poughkeepsie sonne comme "pausieren sie" et on a pensé que vous étiez allemands. Une seconde de plus et TL vous mettait en purée. "Et voilà, Gruening" éclata Duquesne. "Je disais bien que New York Central, c'était de la merde! Tu vois! cela a failli nous tuer tous les deux...." "Those devils in baggy pants", Ross Carter - Goody a écrit:
- Merci pour cet hommage rendu de Ross Carter . On dit que TL Rodgers aurait en Normandie tué une quarantaine d'allemands dont 25 sur un nid de mitrailleuse avant d'être touché à son tour d'une balle dans la tête par un sniper.
L'adaptation française du livre, édition de 1952.
- gigi44 a écrit:
18 Feb 08, 22:09 18 Feb 08, 22:09
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</TD></TR></TABLE></TD></TR></TABLE> | Evidence for Ross Carter being "Arab" Evidence for Ross Carter être "arabe"
For those interested; Pour les personnes intéressées; I am of some kin to Ross Carter and I believe I have some evidence to support the theory of Ross being "Arab." Je suis d'une certaine parenté avec Ross Carter et je crois que j'ai des preuves à l'appui de la théorie de Ross étant «Arabes». On pg. Le pg. 30 of the book, he states that his family had a letter from Daniel Boone. 30 du livre, il affirme que sa famille avait une lettre de Daniel Boone. There is a letter that the Carter family found from Daniel Boone dealing some issue with property. Il ya une lettre que la famille Carter trouve de Daniel Boone traitant quelques problèmes avec la propriété. I have not seen the original, but copies are distributed greatly among the descendants of the family. Je n'ai pas vu l'original, mais des exemplaires sont distribués largement parmi les descendants de la famille. I personally believe that he is "Arab" from the language and just experiences before the war. Je crois personnellement qu'il est «arabe» de la langue et un peu d'expérience avant la guerre. The area describes as the Arab's home matches his own home too much. La zone décrit la maison de l'arabe en parfaite adéquation avec sa propre maison trop. Either Arab is him or a man that was practically his neighbor. Soit arabe est lui-même ou un homme qui était presque son voisin. The Wilderness Trail only runs through about three counties. The Wilderness Trail ne fonctionne que grâce à environ trois comtés. Also in the end, he mentions the Powell and how he was fishing on it. Également à la fin, il cite l'Powell et comment il pêchait sur elle. The Powell is a river across the mountain from where he was from. Le Powell est un fleuve à travers la montagne d'où il était originaire. This is just my own two cents and it might not count for much, but I thought someone might be interested. Ce n'est qu'un propres mes deux cents et il pourrait ne pas compter pour beaucoup, mais j'ai pensé que quelqu'un pourrait être intéressé.
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- gennaker a écrit:
- Goody,
Thomas Lloyd Rogers était un des piliers du platoon de Ross Carter, C/504, 82nd Airborne. En avril 1944, quelques jours après que le 504 décimé ait rejoint l'Angleterre, après plus de 70 jours dans la tête de pont d"Anzio, "The Big Rodgers", ainsi que 26 autres troopers du 504, se portent volontaire pour intégrer les pathfinders du DDay comme Security member. Récit de Carter : "TL Rodgers et 25 de nos gars se portèrent volontaires pour service en Normandie.Nous avons serré la main du géant avec gravité, une drôle de boule d'anxiété au creux de l'estomac. Big Rodgers était plus qu'un membre de notre platoon. Il était le pilier de soutien de nos rangs, physiquement et moralement.Il irradiait de lui un encouragement tranquille qui regonflait notre confiance au combat. Durant les batailles, il manifestait un tel courage dans ses actions qu'un sentiment de sécurité s'abattait sur nous tous. En patrouille ou en poste avancé avec lui, j'avais toujours l'impression que tout était parfaitement sous contrôle. "Sois prudent TL", lui ai je dit. Il a marqué un temps d'hésitation comme il faisait souvent avant de répondre : "Je serai aussi prudent que possible, Ross, mais ce ne sera peut-être pas suffisant cette fois..." Puis, il est parti...
Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, il sautait comme security Member dans le C-47 chalk number 13 avec les pathfinders du 3/507. Quelques heures plus tard, il gagnait sa Distinguished Service Cross, avec la citation suivante : "Private First Class Thomas L. Rodgers, 20421704, Infantry, United States Army, pour héroïsme extraordinaire en conjonction avec les opérations militaires des USA contre l'ennemi. Après avoir sauté en Normandie à proximité d'Amfreville en Normandie le 6 juin 1944, Pfc Rodgers, voyant ses camarades cloués au sol par le feu des mitrailleuses et armes automatiques ennemies, s'est levé sans hésitation pour détruire l'ennemi. En appui sur un mur de pierres, pleinement exposé à la vue de l'ennemi, il a réduit au silence une mitrailleuse adverse et commencé à avancer, forçant l'enemi à reculer sous le feu dévastateur de son Browning Automatic Rifle. durant cette action, Pfc Rodgers a tué ou blessé 25 ennemis, permettant la réorganisation et l'avance de nos troupes dans ce secteur. Son courage personnel, son leadership agressif et son inspiration courageuse a contribué au succès de ses camarades et représente parfaitement les plus hautes traditions militaires de l'Armée. Pfc Rodgers sera tué quelques jours plus tard.... | |
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