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| A bridge too far , Arnhem ! | |
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Auteur | Message |
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Admin Admin
Messages : 10749 Date d'inscription : 25/01/2012
| Sujet: A bridge too far , Arnhem ! Mer 10 Oct 2012 - 14:39 | |
| - Mc LOS a écrit:
- Les 16,17 et 18 Septembre dernier nous avons participé aux commémorations de l’opération « Market Garden » et plus particulièrement à sa partie aéroportée sur le secteur Anglais d’Arnhem.
Une première pour moi.
D’abord un petit mot d’histoire sans prétention sur le sujet, que je ne tente d’approfondir moi-même que depuis un an environ. Comme toujours, je n’ai pas la prétention de fournir une leçon d’histoire, juste l’envie de planter le décors historique à ce qui n’est finalement qu’une sortie de reconstitution, au sens large.
Je me suis inspiré principalement de l’excellent ouvrage-guide de John WADDY « A tour of Arnhem Battlefield 17-26 September 44 »
Tout le monde connaît le long métrage « Un pont trop loin » relatant ; avec plus ou moins de fidélité et d'efficacité; l’énorme opération qu’était Market Garden.
Effectivement ce plan était tout simplement énorme. Son volet aéroporté était ; en comparaison de la Normandie ; gigantesque.
Imaginez, percer un couloir de + de 100 km à travers les lignes ennemies et larguer 3 divisions parachutistes sur cet itinéraire avec des objectifs capitaux à saisir, à savoir les vastes ponts routiers et ferroviaires traversant les nombreux fleuves Hollandais.
Les paras Anglais seront ceux de la 1st Airborne Division. Ils n’ont pas fait la Normandie, mais ce sont de vieux brisquards d’Afrique du nord et d’Italie ou ils ont mené durant plusieurs mois de très durs combats. Certaines unités de la division; à ce point saignées ; n’avaient pas encore pu être reconstituées totalement au moment de l’opération en Hollande. On les appelle «The red devils » en rapport à leur béret rouge (en réalité marron en Anglais) véritable symbole de l'arme parachutiste. Ce béret fait leur fierté. A tel point que dès qu’ils le peuvent ; même sur la ligne de front ; ils troquent le casque contre leur couvre chef, pourtant nettement moins efficace en terme de protection balistique...
Ils sont choisis pour la mission la plus longue ; le pont le plus éloigné ; Arnhem. Ils sont sensés tenir 3 jours, selon les plans, avec des moyens de parachutistes. Ils se battront durant 9 jours et 9 nuits et ne seront jamais relevés ! Ce sont des combattants aguerris et durs, empreint de cet étrange et si typique flegme britannique; humour et sérénité décalés ; qui leur permet de garder la tête froide en toute situation, même perdue. C’est cette pugnacité qui fera leur réputation à Arnhem et fera de cette bataille une étrange victoire dans la défaite. Ils forceront le respect de leurs adversaires (pourtant presque exclusivement des waffen SS) à tel point que ces derniers se montreront d’une correction étonnante vis-à-vis de leur ennemi durant la bataille. Selon les témoignages ; en marge des combats d’une férocité rare ; prisonniers et blessés seront traités et soignés avec respect des deux côté.
Sans rentrer dans les détails stratégiques et historiques, trop longs à développer ici, rien ne se déroulera selon les plans, hormis peut-être le fait que le 2nd PARA Bn de John FROST atteindra le pont comme prévu et le tiendra quelques jours.
Les plan prévoyaient un largage en 3 lifts sur trois jours (par manque d’avions) ; ce qui est déjà une ineptie stratégique. Des DZ éloignées de 14 km de leur objectif principal ! Peu de résistance…ils devront en réalité affronter les 9ème et 10ème Panzer SS, des troupes expérimentées au combat anti-parachutistes et des vétérans de 4 ans de guerre ininterrompus. En réalité le chiffre de deux divisions est exagéré car ses unités étaient elles-mêmes en « reconstitution d’effectif » et le nombre complet des combattants était celui d’une brigade, soit +- 6500 hommes. A quoi il faut ajouter des unités satellites, telles qu’une école de troupes blindée SS, des osttruppen, des unités régulières …etc Outre le nombre, ce qui est beaucoup plus gênant pour les paras, c’est que ces unité sont largement équipées en blindés et savent s’en servir. Tout ça a fait couler beaucoup d’encre mais il semble évident que le renseignement allier a sous estimé ces données et n’a pas voulu faire confiance au renseignement clandestin Hollandais, pourtant très efficace.
Le premier lift est largué le 17 Septembre sur la DZ « X », au nord de RENKUM, à 14 km au NO d’Arnhem et de son pont. Les premières troupes au sol sont les pathfinders de la 21st Independent Parachute Company (vers 1240 Hrs DZ "X" et LZ "S") suivis de la 1st PARA Brigade (vers 1350 Hrs DZ "X") et de la 1st Airlanding Brigade comprenant son PARA Recce Sqn (vers 1300 Hrs sur la LZ "S"). Au sein de ces unités l’escadron recce (reconnaissance) sur jeep doit récupérer ses jeeps dans les planeurs (principalement des HORSA), foncer plein pot vers le pont et le tenir. Les 1st, 2nd et 3rd PARA Bn doivent se débarrasser de leurs pepins, se rassembler (John FROST, 2nd PARA, utilisera effectivement une corne de chasse pour rassembler ses hommes, comme décrit dans le film) et foncer sur Arnhem par trois itinéraires pré-établis répondants au code Leopard, Lion et Tiger) . L’objectif du 2nd Bn est le pont, les 1st et 3rd Bn devant assurer la protection périphérique de la ville contre les inévitables contre-attaques.
Peut avant 1600 hrs, et comme prévu, hormis quelques détails de matériel et de communication, les unités quittent la DZ et foncent vers leurs objectifs. Mais là, les 14 km vont devenir un vrai problème, car les SS, en combattants expérimentés, réagissent très rapidement et coupent le 2nd BN du reste des forces sur une première ligne de défense courant nord-sud à WOLFHEZE, à 8 Km d'Arnhem. Les 1st et 3rd Bn vont donc s’enliser dans des combats couteux pour tenter de percer vers Arnhem alors que leurs collègues du 2nd Bn ( +- 700 Hommes) atteignent le pont dans la soirée du 17 et commencent un combat terrible et inégal pour sa défense. Les moyens de communications défaillant deviendront à ce moment un problème énorme car FROST sera littéralement coupé du reste de la division ainsi que le Maj-Gal URQUHART qui va se trouver isolé durant plusieurs heures, sans pouvoir donner la moindre instruction ni coordonner la moindre action.
Comble du malheur, les 2ème et 3ème lift (qui doivent amener la 4th PARA Brigade et la brigade Para Polonaise du Gal SOZABOWSKY) sont retardés de deux jours pour raison de mauvais temps sur l’Angleterre. Une vague de la 4th para Bde fera même demi-tour au-dessus de la manche et se coupera en deux, certains pilotes choisissant de poursuivre leur cap et de larguer leur cargaison humaine pour sauver les paras isolés à Arnhem. Certains de ces pilotes auront des comportements héroïques allant jusqu’au sacrifice ultime.
A j+3 tous les effectifs ( hormis les Polonais qui seront lagués plus tard sur DRIEL de l’autre côté du Rhin) se retrouvent encerclés dans une poche de résistance faisant au maximum 3 km de côté, sur la commune d’OOSTERBEEK, banlieue résidentielle d’Arnhem fortement boissée bien qu'urbaine, s'appuyant sur le Rhin au sud. Les restes épuisés du 2nd para Bn rejoignent la poche d’OOSTERBEEK après de terribles combats urbains au pont ou ils laissent des centaines de morts, de blessés et de prisonniers dont le Col John FROST, lui-même blessé. Les encerclés d’OOSTERBEEK seront également rejoints par +- 350 polonais qui, au péril de leur vie traverseront le Rhin, depuis leur DZ, avec des moyens de fortune. Ils subiront de lourdes pertes.
Les tentatives de larguage de matériel et de munition seront généralement inefficaces vu l'étroitesse de la zone sécurisée et la présence accrue et active de la FLAK (DCA) Comme l'évoque le célèbre film, une bonne partie du ravitaillement tombera aux mains de l'ennemi, mais le passage ou un para récupère un container de bérets est, selon les témoignage de vétérans et la loi de la physique, pure romance. Les témoins s'accordent à dire qu'on ne leur a jamais largué de vêtements, et quant à porter un container métallique chargé seul et en pleine course; c'est tout bonnement impossible !
Pour anecdote, un opérateur radio Parachutiste SAS Belge (Lt KIRSCHEN) sera largué dans la poche encerclée pour servir de liaison. Il restera jusque bien après la bataille.
C’est de cette poche ; ou ils vont combattre jusqu’à épuisement total des effectifs, des munitions et des organismes humains, que +- 2500 hommes vont réussir à être évacués (certains à la nage), la nuit du 25 au 26 Septembre au cours d'une opération coordonnée et planifiée. Il vont rejoindre le fer de lance de la 43rd Armoured Division qui ne pouvait que les appuyer de l’autre côté du Rhin et avait abandonné toute idée de franchissement. 95 hommes perdront la vie rien que durant l’opération d’évacuation.
Sur les 10230 Hommes (chiffres approximatifs) largués ou aérotransportés sur le secteur britannique, 1440 ont été tués au combat ou sont mort des suites de leurs blessures, 5960 sont resté aux mains des allemands dont 3000 blessés et 400 « prisonniers volontaires » du staff médical. 500 hommes sont restés « dans la nature », de l’autre côté du Rhin, après l’évacuation générale. Ils se sont caché et ont été aidés efficacement par les habitants Hollandais ; au péril de leurs vies; durant parfois des mois.
Plusieurs opérations d’évacuation seront montées ultérieurement pour tenter d’exfiltrer ces parachutistes perdus. Elles porteront le nom de code « Pegasus ».
C’est l’une de ces opérations (PEGASUS I) qui a été mise brièvement en lumière par Spielberg dans la célèbre série BOB. C’est dans la nuit du 22 au 23 Octobre 1944 que +- 140 paras Anglais rescapés d’OOSTERBEEK, mais aussi des membres d’équipage d'avions abattus, un para US et même deux déserteurs russes des Osttruppen, seront évacués par le Rhin à l’ouest de RENKUM.
Ils seront rééquipé et armé pour cette opération. (cette fois des pièces d'uniforme leur seront largués) En effet, pour se fondre dans la population la plupart des paras s’étaient débarrassés de leurs effets militaires. C’est le Lt SAS KIRSCHEN qui s’est chargé d’obtenir et d’organiser le largage d’armes et d’uniformes.
C’est un combat team du 2/506 101st US AB Division qui sera chargé de la protection et de la récupération de ces hommes sur les berges sud du Rhin, à RANDWIJK.
L’opération côté US était plus importante qu’un simple coup de sifflets sur la berge et les paras sortent du bois, comme cela peut transparaître dans la série. En effet, outre les équipes de contact et de récupération, se sont réellement des patrouilles de combat du 2/506 qui ont passé le Rhin et se sont infiltrés en profondeur dans les lignes Allemandes pour y semer la pagaille et couvrir l’opération. Ces patrouilles ont ensuite du, elles-mêmes, être récupérées sur le Rhin . Il ne faut pas oublier les durs combats que les hommes de la 101st menaient, eux-mêmes, depuis un mois, plus au sud, dans le secteur d’EINDHOVEN.
PEGASUS II sera un échec. La colonne d’évacués tombera sur une patrouille allemande et sera dispersée par les combats qui s’en suivent.
Enfin pour finir, un mot sur la population civile locale qui ; ça va sans dire ; a subit d’énorme pertes en vies humaines, pendant et après la bataille. Imaginez ses gens qui se croient un moment libérés et font la fête (les paras de la 1st PARA Brigade ont été accueillis par la population, sur la DZ même, avec fleurs, bisous, et petits remontants. Ils ne savaient pas ce qui les attendait ! ) Ensuite, après avoir vécu l’enfer au cœur de la bataille, ils voient leurs libérateurs partir et leurs tyrans revenir, assoiffés de rancœur.
Après la bataille, les allemands ont évacué toute la zone de combat et ont mené une vague de répression contre la population locale pour la punir de sa trop grande collaboration avec « l’envahisseur » Anglais.
Ils ne seront réellement libérés que 7 mois plus tard, en Avril 1945, après le terrible hivers 44 qu’ils affrontent sans toit et l’estomac vide.
Durant toute la bataille la population civile est restée au cœur des combats, aidant les paras Anglais et mettant à disposition leurs logis pour héberger et soigner les très nombreux blessés. Par la suite cette même population a continué à cacher les rescapés et a même aidé à leur évacuation.
Il est resté de cette période un lien d’amitié indéfectible entre les Hollandais et les Paras Anglais. Les paras Anglais sont éternellement reconnaissant à cette population qui les a toujours soutenu et ne leur en a jamais voulu d’avoir apporté l’enfer aux portes de leurs chaumières.
Cette reconnaissance mutuelle s’est perpétuée, sans flétrir ; jusqu’à nos jours ou elle reste très nettement perceptible.
Il suffit pour cela de se balader à OOSTERBEEK, aujourd’hui une superbe et riche banlieue chic. Pas une maison, pas un jardin, pas une lanterne qui n’ait pas son « PEGASE » ou son « Union Jack » ou encore un fanion à l’emblème du « Parachute Regiment »
Là-bas, quand vous êtes Anglais vous êtes invités, quand vous êtes un para Anglais vous êtes un invité d’honneur, quand vous êtes un vétéran des Red Devils, vous êtes chez vous !
Pour finir et pour ceux qui ne connaissent pas, je vous conseille le film « la gloire est à eux » . Certes, c’est un film qui a l’âge de ses artères et qui est très limité en jeu d’acteur, effets et même scénario, mais ce n’est pas à ce titre là qu’il vaut le détour. Ce film, qui a pour sujet principal la bataille d’Arnhem, a été tourné en 1946, dans les ruines mêmes d’OOSTERBEEK, telles qu’elles ont été laissée en 1945. La plupart des acteurs sont des vétérans de la bataille. Quand au matériel, ça se passe de commentaires…
La suite en photos… | |
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| Sujet: Re: A bridge too far , Arnhem ! Mer 10 Oct 2012 - 14:40 | |
| - gennaker a écrit:
- Good stuff Serge! Merci!
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Messages : 10749 Date d'inscription : 25/01/2012
| Sujet: Re: A bridge too far , Arnhem ! Mer 10 Oct 2012 - 14:40 | |
| - TAYLOR a écrit:
- comme tu dit denis bon boulot , j'ai deja vu quelques photo , merci a toi serge
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| Sujet: Re: A bridge too far , Arnhem ! Mer 10 Oct 2012 - 14:41 | |
| - mirabelle écoute a écrit:
- merci serge.
Si tu as des photos, n'hésite pas.
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| Sujet: Re: A bridge too far , Arnhem ! Mer 10 Oct 2012 - 14:42 | |
| - Mc LOS a écrit:
- Après l’histoire ( la vraie) voici celle de notre WE.
D’abord, il faut que je situe un peu le groupe « Pathfinder Parachute group UK » dans le petit « univers » de la reconstitution. Ceci afin d’éviter une mauvaise interprétation de certaines photos par des gens « qui chercheraient l’erreur ». (si si, il y en a toujours)
PUK est avant tout un groupe de parachutistes. Même si ça n’est absolument pas obligatoire, ni même conseillé et encore moins une honte de ne pas l’être, le groupe est formé ; dans sa grande majorité ; d’anciens parachutistes militaires. Je dirais donc que, dans l’ordre, leurs priorités sont : -continuer le parachutisme militaire en honorant leurs anciens et ensuite seulement, faire de la « reconstitution historique ».
Vous l’aurez compris, le détail vestimentaire n’est pas leur priorité même si en commémo tout le monde fait un effort de ce côté.
Vous verrez donc sur les photos qui vont suivre des « erreurs » qui échappent totalement au spectateur lambda mais n’échappent pas au reconstitueur averti qu’on peut trouver parmi vous.
Personnellement je préfèrerais qu’on tende vers un vrai « parachutisme de reconstitution » mais ce n’est pas toujours possible pour des raisons évidentes de sécurité (matériel, procédures) et, en outre, ce n’est visiblement pas la politique de la maison d’obliger ses membres à dépenser de l’argent pour se constituer une tenue d’époque. Ce choix se défend parfaitement dans le sens ou ça obligerait certains membres à stopper, purement et simplement, leur passion qu’est le parachutisme militaire.
Normalement pour les sauts de commémo, la tenue WWII est exigée, mais cette année, étant donné qu’il a été difficile, dans un premier temps, de réunir suffisamment de parachutistes (la grande majorité vient d’Angleterre), le panachage a été autorisé. C’est dommage pour les photos, mais ça ne change rien à l’esprit qui les anime.
Il faut aussi savoir que l’activité exclusive du groupe est le parachutisme et que l’organisation de sauts occupe tout le temps. Il faut respecter les créneaux de l’espace aérien, il faut replier les parachutes pour les sauts suivants et il faut…attendre. C‘est le drame du parachutisme, on se dépêche… et on attend (« hurry up and wait ! » disent les paras Anglais ) On attend quoi ? le pilote ; les autorisations de décollage et de vol ; le feu vert de l’équipe au sol ; une fenêtre météo (surtout cette année…) Tout ça ne laisse au participants et organisateurs que très peu de temps pour le reste (display, reconstit, cérémonies) Vous ne verrez donc pas beaucoup de vraies photos de reconstitution.
Tout a commencé la semaine précédant le WE d’Arnhem qui accueillait à notre base de TEUGE la 6ème et dernière session du « basic parachute course » de cette année. Dans cette session encore un membre Français des « demomen », Kevin BRELAT, qui a brillamment réussi ses sauts et a enchaîné avec son premier saut de commémo dans des conditions difficiles ; pas forcément conseillées aux débutants ; mais dont il s’est acquitté avec brio. A noter que Kevin a sauté en tenue US ; vous voyez... ils ne mordent pas les Englishes.
C‘est aussi l’occasion pour les « anciens » de faire quelques sauts d’entraînement avant le jour « J ». Ce que j’ai donc fait, mais j’ai du rentrer le jeudi pour travailler une nuit et remonter à TEUGE le vendredi soir pour le reste du WE. Je n’ai donc pas pu assister aux sauts du vendredi qui semblaient être les meilleurs vu que la météo était parfaite et que les vétérans et le public étaient présents. Ca n’a malheureusement plus été le cas le reste du WE et je n'aurai donc pas eu cet honneur.
Les photos sont principalement des photos prises par Pascale mais aussi des photos « glanées » à gauche et à droite, principalement sur FB. Je remercie donc les auteurs et membres de PUK qui se reconnaîtront s’ils passent par ici.
Pour commencer deux photos des sauts du vendredi 16. Météo super, public et vétérans présents.
La route juste sous les parachutes est le « Telephoonweg » qui coupait en deux la DZ « X » Nous n’utilisions que sa partie ouest.
Le point de RV pour la 1st PARA Bde se trouvait à droite du chemin, dans la partie Est de la DZ, au coin d’un bois toujours existant. Plus à l’Est, juste à côte de la DZ « X », se trouvait la LZ "Z", juste en bordure de l’hôpital psychiatrique de WOLFHEZE, dont certains pensionnaires ont à l’époque accueillis les gliderists (anecdote réelle évoquée dans le film « A bridge to far ») C’est toujours un asile de nos jours.
C’est sur ce chemin aussi que se sont regroupées les jeep’s du para recce Sqn vers 1530 hrs le 17 septembre et se sont mises en route dans ce sens, vers la ligne de chemin de fer, qu’ils on ensuite longée jusque WOLFHEZE, à 3 km, ou ils l’ont traversée avant de tomber sur une embuscade meurtière et de perdre leur premiers morts.
Le samedi 17. Changement radical de décors ! Pluie toute la nuit et vent fort, toujours bien présent au lever du jour. Ca sent le Camembert pour les sauts. Je ne saute pas, mais je fais partie de la « DZ « X » Party » soit, l’équipe au sol pour RENKUM. Une autre DZ est prévue à DRIEL, de l’autre côté du Rhin. Il s’agit de la DZ polonaise. Dans chaque rotation il est prévu un stick pour DRIEL suivi d’un stick pour RENKUM.
Sur place, dès 0900 hrs, nous inspectons les lieux et éloignons tout obstacle ou piège car on sait que, si saut il y a, il sera difficile. Le vent est fort au sol mais se situe à la limite acceptable avec toutefois des pointes à 19 nœuds. Le ciel est très couvert mais il ne pleut pas. Le plafond est relativement bas mais sautable, ce sera un saut à « basse » altitude, presque un saut de combat.
Non ce n’est pas un hamster ! C’est juste moi qui enlève une mangeoire à bestiaux. Ce sont dès pièges dangereux car elles sont quasi indétectables pour les parachutistes jusqu’à 30 mètres du sol, et là, il est trop tard pour tenter une manœuvre.
Le poste médical avancé constitué par un groupe de reconstitueurs Anglais qui représente fidèlement la 16th para field ambulance et dont certains membres sont réellement médecins ou ambulanciers secouristes. Autrement dit, un vrai poste médical avancé … avec du matériel médical actuel.
La DZ est prise en photo en direction du NO et donc vers la Dz « Y » de Ginkel. Pour rappel, il ne s’agit ici que d’une partie de la DZ « X » ce qui donne une idée de l’étendue du largage du 17 septembre 44.
L’attente est longue car les ennuis commencent. Comme a Carpiquet en juin, l’administration a égaré le NOTAM, puis le retrouve assez rapidement, mais à ce moment les largages militaires ont commencé sur la DZ de GINKELSEHEIDE. Il s’agit de la DZ « Y » à l’époque, prévue pour le deuxième lift et donc réservée à la 4th Para Bde. Elle se trouve à peine à 3 km au NO de notre DZ et nous avons donc pu assister à tous les largages. Ce largage était particulièrement important cette année puisque il prévoyait le largage de 1200 paras en rotations de 3 C130 et d’un C160 à chaque passage. Il y avait; selon les dires; des paras Anglais (of course) mais aussi, Allemands, Français et US.
Les militaires étant évidemment prioritaires avec leurs gros coucous, l’espace aérien nous était interdit durant toute la durée des largages, soit jusqu’à +- 1600 hrs…l'attente continue...
En effet une longue interruption dans les largages, due a des problèmes au sol, a sensiblement retardé la fin. Nous l’apprendrons plus tard (heureusement pour le moral…) par la presse, le largage d’une des rotations s’étant faite par des vents particulièrement violents a occasionné de nombreux blessés (plusieurs jambes cassées et un para dans le public avec ; là aussi ; des blessés.
Quelques photos des largages depuis la DZ « X » Ici probablement des Français.
Sur cette autre; avec certitude cette fois; des Anglais dont on reconnait aisément la forme caractéristique du pépin.
Pendant notre attente j’ai toutefois pu photographier ce sympathique motard « so british »
1630 Hrs ça décolle enfin à TEUGE ! Le vent à forci sensiblement mais reste acceptable pour un saut « important ». Toutefois pour des raisons de sécurité, le largage « polonais » sur DRIEL est annulé en raison de l’étroitesse de la DZ qui est bordée de hauts peupliers d’un côté et s’appuie sur le Rhin au nord, ce qui représente un risque inacceptable par forte dérive. Tout le monde saute donc sur RENKUM ...et tant pis pour la couleur du béret.
1645 Hrs notre coucou (un Antonov II immatriculé en Allemagne) se profile à l’horizon.
On peut déclencher le flair qui servira au jumpmaster pour se repérer et pour aligner l’avion pour le largage.
Le jumpmaster lance un « winddrifter » pour estimer la dérive des parachutistes et donc son point de largage précis. C’est un travail à haute responsabilité qui n’est pas aisé. Pendant toute la procédure d’alignement et de largage le jumpmaster est le patron absolu à bord.
Le winddrifter ou encore « siki » en plein vol
Là je dis « bravo Pascale ! » pour avoir réussi a photograhier un bout de bois de 30 cm avec 4 M de papiers crêpe, à 400 mètres, par 21 nœuds de vent.
C’est parti !
Les gars sont largués assez bas en comparaison d’un saut d’entraînement. Vu du sol, la vitesse de leur dérive est impressionnante.
Dès qu’ils touchent le sol, les parachutistes sont emportés en « draging ». La plupart des gars du 1er stick sont obligés de déventer rapidement. Seuls quelques parachutistes, très expérimentés, arrivent à se relever et à maîtriser leur voilure sans aide.
Kevin, notre nouveau « frenchie » a atterri sur la DZ, mais il faut du monde pour stopper son draging et le dégrafer. Pour un 1er saut hors formation dans des conditions un peu particulière, il a fait du tout bon boulot, ne fus ce que pour se poser dans la DZ, ce que tous n'ont pas réussi.
Ceux qui ont eu le malheur de se mettre, ne fus ce que quelques secondes dans le vent pendant leur descente, sont emportés hors DZ ou à sa limite, ou ils sont dragés dans les clôtures. Pas de mal pour ce parachutiste empêtré mais assisté.
Ayant prévu un dispositif suffisant au sol, renforcé par l’équipe initialement prévue à DRIEL, tout se passe sans casse, avec toutefois quelques atterrissages virils.
Petite photo souvenir en bordure de DZ.
Dimanche 18.
J’ai choisi le 18 pour mon saut parce qu’il était un peu spécial à mon goût. Nous devions en effet sauter sur le DZ « X », celle utilisée par le 2nd PARA Bn. Une fois au sol, on devait s’équiper du paquetage de combat et faire la marche vers le pont d’Arnhem en suivant l’itinéraire emprunté par les hommes de John FROST. Nos équipements étant acheminés sur la DZ par un membre de l’assistance de PUK.
La pluie a encore refait son apparition durant la nuit avec un vent puissant et même un coup de tonnerre. Je tourne en rond dans mon duvet, craignant l’annulation, je ne trouve pas le sommeil… j’aurais du boire plus...
Le matin finalement, le ciel se dégage pour laisser passer un superbe ciel bleu. Par contre le vent reste assez fort et on se prépare pour le scénario du 17.
Les Anglais semblent confiants et à 1000 hrs on reçoit l’ordre de s’équiper. …et l’attente commence.
A mes côtés; Paul; un vétéran du « Parachute Regiment » mais post WWII.
L’attente est due à un banc de nuage important sur l’itinéraire de vol vers RENKUM (à TEUGE il faisait bleue skie) empêchant l‘avion de décoller. L'attente sera occupée par l’arrivée d’un DC3 de la KLM et de ses charmantes hôtesses qui sont très heureuse de poser avec nous devant leur bel appareil. Nous aussi…surtout pour l’appareil évidemment !
Enfin l’ordre d’embarquement est donné !
Le vol... Le vent en altitude était toujours très fort et l’avion était balloté comme une feuille morte. Aussi; c’est une première; mais ça arrive, j’ai été malade ! :vom!: Heureusement j’avais pris un petit déj très léger et je n’ai donc pas vomi sur mon ventral, mais je n’ai jamais été aussi pressé de sortir de ce zing qui pue le gazoile. Je savais qu’il y en avait pour 12 minutes de vol et je décomptais les minutes sur ma montre en fixant un point fixe à l’horizon et en respirant profondément. J’aurais même sauté sans parachute !!
Ca se voit assez nettement sur cette photo prise en vol. Mon voisin Pieter (un para Belge) ne semble pas trop bien non plus d’ailleurs.
Enfin le « go »
Là aussi, ça ne se passe pas comme j’aurais voulu. J’ai fait ce qu’on appelle « une sortie de merde !». J’étais dernier, dans le fond (l’avant de l’avion) qui est très petit pour 12 paras équipés. Au moment du « action station » le premier s’est mis dans la porte mais j’étais toujours coincé dans le fond, debout, me tenant à ma SOA, dans un avions toujours bien secoué par les turbulances. Au moment du « GO » j’ai été un peu empêtré dans les pieds des gars du second stick, et j’ai du rattrapper un écart entre l’avant-dernier et moi-même. Pour se faire j’ai marché vite, ce qui est déconseillé, surtout dans un avions instable. Pour garder l’équilibre, il faut normalement faire des pas glissés (slise steps) en gardant toujours le pied gauche ou droit en avant, selon le côté de la sortie. Arrivé à la porte j’ai donc été déséquilibré par un soubresaut de l’avion et projeté contre le montant droit de la porte. Heureusement j’ai rebondi sur le montant gauche, ce qui a eu pour effet de me remettre dans le bon sens pour la sortie. Ayant néanmoins gardé une bonne position durant la chute libre et l’ouverture, je n’ai pas eu de problèmes suite à cette sortie « boule de flipper ».
Ma sortie aura tout de même bien fait rire tout le monde. Ca aura au moins décontracté le second stick…
Et particulièrement Ian, le jumpmaster, qui au sol m’a appelé, après avoir lui-même atterrit « Hey, Mr serge LOSLEVER ! The big hole in the left side of the plane is caled A DOOR. It’s trough that hole you have to get out ! You bloody Belgian ! « Quand je vous dis qu’ils ont de l’humour les Anglais...
Notre vénéré jumpmaster, Ian MARCHAL. Ancien red devil, membre de l’équipe militaire britannique de parachutisme…il ne compte plus ses sauts.
Voici un lien vidéo de cette sortie. Je suis le dernier (6ème). Vous ne pourrez pas me rater.
https://www.facebook.com/video/video.php?v=196526330417091
La suite était parfaite. Enfin de l’air !! Atterrissage sans problème, malgré le vent.
Et retour au point de RV
Petite photo souvenir avec Robert BURNS (au milieu) et Barry ROBERTS. Barry faisait partie de l’équipe au sol. Il est ancien para Britannique du 2nd BN et a ensuite été Capitaine, pilote d’hélico, sur Lynx. Il pilote maintenant dans le civil.
Et s’est parti pour la marche vers le pont !
Vous remarquerez que seul un ami Belge et moi avons pris nos Stens. Les Hollandais sont en effet très « intransigeants » sur ce point. Même un jouet ressemblant à une arme est interdite sur la voie publique. Les Anglais ont hésité et ont finalement préféré ne pas prendre de risques. Ayant vu passer de nombreux convois de véhicules « armés jusqu’aux dents » je me suis dit que la police devait sans doutes être ponctuellement tolérante. Ca c’est bien passé.
Pascale pour l’occasion a revêtu une tenue de résistante Hollandaise. Les résistants Hollandais on beaucoup aidé les paras Anglais à s’orienter et a trouver des itinéraires de contournement dans les premières heures de l’opération.
Pour la marche, un code uniformologique minimum était exigé. Les membres qui ne disposaient pas d’une tenue adéquate ont toutefois pu faire la marche en veillant à rester à distance pour ne pas ternir une certaine cohérence. Par contre le rythme de la marche nous a surpris ; il faut bien l’avouer. Nous sommes partis sur des chapeaux de roue en speedmarch (comme à l’époque j’imagine). Nous pensions que ça allait rapidement se calmer ( ce ne sont pas tous des perdreaux de l’année pourtant) mais non ! Nous avons gardé ce rythme jusqu’au bout des 14 km . Aussi Pascale a-t-elle souffert et n’a-t-elle pas eu l’opportunité de prendre des photos, trop occupée à respirer et à oublier ses pieds douloureux. La pauvre. Elle a toutefois été jusqu’au bout et a forcé l’admiration de tous !
Hormis quelques photos de groupe, les photos de la marche ne sont donc pas de nous.
Quelques arrêts sur des points historiques remarquables, comme ici , à WOLFHEZE, au point précis ou le 17 Septembre 44 vers 1540 Hrs, le Para Recce Sqn du Lt BUCKNALL ; en route pour le pont ; est tombé sur une embuscade montée par le Capitaine SS KRAFFT, commandant une compagnie du 16ème bataillon école SS ,opportunément en exercice ce jour là. Un violent combat a opposé paras et SS a cet endroit précis avec pour les paras les premières pertes. Un messager du recce Sqn, envoyé vers l’arrière, a permis de dérouter le 1st Para BN, devant initialement emprunter le même itinéraire pour rejoindre Arnhem.
Les paras du Recce Sqn, étant montés sur jeep, cherchaient une échappatoire pour contourner l’obstacle et repasser de l’autre côté de la voie ferrée. Ils trouvèrent ce tunnel, et arrivèrent à passer avec leurs jeep, pare brise baissé et équipage couché sous le niveau du capot. L’adrénaline et la peur font parfois réaliser aux hommes des choses étonnantes...
Depuis, cet endroit est devenu le rendez-vous des « jeepistes » qui ; incrédules ; veulent tenter l’aventure… et ça passe au millimètre semble-t-il, mais ça marche !
Autre endroit, tristement célèbre pour avoir vu couler beaucoup de sang Anglais, l’Hotel TAFELBERG à OOSTERBEEK au cœur du périmètre encerclé.
Désolé pour la bouteille…je ne savais pas que j’étais photographié…
L’Hotel TAFELBERG était d’abord un QG Allemand avant l’arrivée des Anglais qui en font rapidement une des 3 principales aids stations du périmètre encerclé. Les corps des décédés des suites de leurs blessures étaient enterrés dans une fosse à l’endroit ou se tient le photographe. Autant dire que cet endroit est particulièrement chargé d’émotion.
Il est à noter aussi que les Allemands ont traité avec respect ; et de manière générale ; les sépultures laissées par leurs braves ennemis. Après la fin des combats, ils ont laissé la possibilité aux prisonniers et au staff médical de donner à ces corps une sépulture décente, autre que celle qui leur était réservée, à la hâte, dans la fournaise des combats.
Après deux bonnes heures de marche rapide, voici le pont routier d’Arnhem, depuis appelé « John FROST Bridge »
Il faut savoir que le 2nd para Bn avait deux objectifs ; ce pont et le pont ferrovière situé en aval du Rhin, et donc plus tôt sur leur itinéraire. Frost y envoya au passage la C Coy du Maj Dickie DOVER. Ce dernier, en vue du pont ferroviaire qu’il convenait de prendre et de tenir, envoya le Lt Peter BARRY ,9Pl, avec deux sections sous la couverture du reste de la compagnie. Arrivé devant le pont le Lt BARRY lança un fumigène et donna l’ordre d’assaut pour passer le pont. Au moment ou le fumigène faibli il a une intuition et fait coucher ses hommes au sol. A cet instant une énorme explosion soulève le pont dont les poutrelles métalliques virevoltent en l’air. Les allemands ont mis a feu le dispositif de minage. S’en suit une fusillade ou plusieurs de ses hommes et lui-même sont touchés. Ils arrivent néanmoins a retraiter avec l’appui feu de sa compagnie. L’objectif est perdu, il reste le pont routier, principal objectif qui est à ce moment déjà en vue de la A Coy.
Fin de la marche.
Nous avons suivi exactement l’itinéraire suivi par le 2nd para Bn qui ne va donc pas en ligne directe vers le pont et pas forcément par le chemin le plus court. En effet le 2nd BN, bien qu’adoptant une progression très rapide vu les circonstances, a du combattre plusieurs point de résistance pour arriver au pont à la tombée de la nuit. C’est la A Coy qui ouvrait le passage et qui a manifestement combattu efficacement à en juger par les véhicules détruits et les cadavres Allemands que les témoins des compagnies suivantes du 2nd Bn disent avoir croisés sur leur itinéraire. Ils seront les seuls à être passé et certains devront se refrayer un chemin de repli en sens inverse, quelques jours plus tard.
A préciser que cette marche était un évènement « privé » PUK et ne s’inscrivait absolument pas dans les festivités officielles.
Barry et notre seule résistante Hollandaise
Dans notre groupe il y a, des Anglais (of course), des Irlandais, 3 Belges (2 francophones, 1 flamand) et 2 Français.
A l’issue de la marche, et avant de rejoindre TEUGE en voiture, nous avons fait une petite cérémonie au monument du pont. A tour de rôle nous avons cité à voix haute les noms des tués du 2nd para Bn tombés pour la bataille du pont. Ensuite nous avons bu un Brandy, comme le veut la tradition.
Je n'ai malheureusement pas encore pu trouver de photos de ces instants.
That’s all mates
Un évènement que j’attendais depuis 1 an. Un évènement qui n’a pas répondu à mes attentes sur certains points secondaires, mais qui dans l’ensemble a été un excellent évènement qui restera gravé comme mon premier vrai saut de commémo et que j’ai été heureux de vivre avec des Anglais, sur la terre de gloire et de souffrance de leur anciens.
Ce qui m'a frappé également c'est l'attitude générale de la population Hollandaise qu'il m'arrive parfois d'écorner pour certaines choses.
Alors que nous n'étions qu'un petit groupe, en marge des festivités, je ne compte pas les gens à pied; en voiture; et évidemment à vélo (c'est le pays du vélo par excellence) qui se sont arrêtés au milieu de la circulation pour nous applaudir chaleureusement. Contrairement a ce qu'on peut parfois rencontrer sous nos latitudes, je n'ai pas entendu une seule remarque "anti kaki" ni vu un seul regard moqueur ou désapprobateur chez ces gens qui ont réellement perpétué un sincère devoir de mémoire à travers les générations.
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| Sujet: Re: A bridge too far , Arnhem ! Mer 10 Oct 2012 - 14:43 | |
| - waco a écrit:
- hé, bin, dit donc, ça c'est du post.
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| Sujet: Re: A bridge too far , Arnhem ! Mer 10 Oct 2012 - 14:44 | |
| - gennaker a écrit:
- Moi je donne carrément le sucre d'orge et une photo du pape!!
Tip top Serge! | |
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| Sujet: Re: A bridge too far , Arnhem ! Mer 10 Oct 2012 - 14:45 | |
| - Ragnar a écrit:
- un seul mot Mr Mc Los, ENORME!
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| Sujet: Re: A bridge too far , Arnhem ! Mer 10 Oct 2012 - 14:45 | |
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| Sujet: Re: A bridge too far , Arnhem ! Mer 10 Oct 2012 - 14:45 | |
| - DONUT GIRL a écrit:
- Trève de plaisanterie.
Ce fut un week-end super avec de très belles rencontres.
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| Sujet: Re: A bridge too far , Arnhem ! Mer 10 Oct 2012 - 14:46 | |
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| Sujet: Re: A bridge too far , Arnhem ! Mer 10 Oct 2012 - 14:48 | |
| - TAYLOR a écrit:
- tous simplement merci !!!
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| Sujet: Re: A bridge too far , Arnhem ! Mer 10 Oct 2012 - 14:49 | |
| - Miss Coca Cola a écrit:
- Super reportage, bien complet comme tu sais les faire. Agrémenté de belles photos de ma Donut Girl. Une déception pour ma part: de ne pas voir plus de photo de ma Donut! D'ailleurs tu avais un brassard hollandais? Mais vous ne deviez pas être 2 résistantes?
Merci de partager ses moments riche en émotion. | |
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| Sujet: Re: A bridge too far , Arnhem ! Mer 10 Oct 2012 - 14:49 | |
| - Mc LOS a écrit:
- C'est vrai, je le regrette aussi, comme à chaque fois !
C'est elle la photographe et "Le cordonnier est toujours le moins bien chaussé". Et pourtant c'est un sacré cordonnier !!
Je tâcherai à l'avenir de penser à prendre un petit appareil pour, moi aussi, prendre quelques photos quand je peux. J'évite généralement de le faire pour ne pas, justement, gâcher les photos qu'on prend du groupe par la présence d'un appareil photo.
D'ailleurs j'en profite pour te remercie; ma petite Donut; d'être toujours présente et de nous permettre de vivre des moments comme ceux-là, à deux.
Et non, la deuxième résistante (une vraie Hollandais par ailleurs) n'a finalement pas fait cette marche. Floor (c'est son prénom) fait partie du groupe PUK et est brevetée parachutiste. Elle avait sauté la veille dans les conditions qu'on sait. Elle s'est légèrement blessée à l'épaule (une ancienne blessure réveillée par un atterrissage un peu rude) et a donc renoncé à la marche en dernière minute, dommage !
Apparament les résistants hollandais n'avaient pas de signe distinctif particulier si ce n'est parfois un ruban orange dans les dernières heures de la libération, lorsqu'ils se sont montrés au grand jour.
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| Sujet: Re: A bridge too far , Arnhem ! Mer 10 Oct 2012 - 14:50 | |
| - Mc LOS a écrit:
- Au fait, le lien vidéo refonctionne...(?)
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| Sujet: Re: A bridge too far , Arnhem ! Mer 10 Oct 2012 - 14:50 | |
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